Dès son plus jeune âge Olivier Brichet, artiste breton, s’éprend de la mer. Fasciné par le monde du silence il ne manque pas une
occasion pour observer le milieu marin à l’aide d’un masque et d’un tuba. A cette époque, il s'enthousiasme pour la série télévisée
du commandant Cousteau et l’odyssée de la Calypso. Adolescent il se passionne pour le dessin et plus particulièrement pour les
œuvres des hyperréalistes, notamment Chris Foss dont il s’attache à reproduire les vaisseaux spatiaux et nombre d’illustrations.
A 14 ans il s'adonne à la pratique de la chasse sous-marine puis, trois ans plus tard, effectue sa première immersion en scaphandre
autonome avant d’entamer une formation de plongeur. Bientôt il découvre sa première épave aux abords de l'île de Groix : le
Sperrbrecher 134, et devient immédiatement un « mordu » de ce type de plongée. En 1992 il tombe sur les ouvrages du célèbre artiste
allemand Urs Brunner, c’est une révélation ! Il dessine alors sa première épave : le cargo Fetlar, coulé au large de
Saint-Malo.
Depuis les plongées s‘enchaînent sans répit. Sa démarche est celle d’un amateur passionné procédant avec des moyens modestes,
cherchant avant toute chose à partager avec un large public les émotions ressenties lors de ses rencontres avec ces témoins de
l'Histoire contemporaine. Ses œuvres allient précision et réalisme, estompant le temps d’un dessin les aléas d’une visibilité
parfois trop réduite pour offrir, dans leur intégralité, des vues surprenantes de ces « dames de fer », un atout d’une grande utilité
pour les plongeurs souhaitant suivre ses palmes.
Son secret : l’utilisation de la vidéo combinée à la photographie, une association remarquable pour mémoriser ses plongées. Ensuite,
dans son atelier, il esquisse l’épave au crayon à papier puis utilise la peinture acrylique et l’aérographe. Pour plus de réalisme,
Olivier travaille à partir de plans de bateaux en mettant à profit son expérience de dessinateur industriel, un atout fort utile pour
représenter avec précision ces bâtiments engloutis. Son objectif consiste, dorénavant, à fixer sur la toile les plus belles épaves
coulées au large des côtes françaises, ainsi que l’ensemble des épaves connues en Bretagne Nord, sa zone de prédilection.
L'écriture fait partie de sa volonté de partager la connaissance du patrimoine immergé avec les passionnés d'épaves. En complément
d'articles dans les magazines il a ainsi publié, avec Eric Peyle, un premier livre : La Marine allemande à Saint-Malo
1940-1944 (Editions du Phare 2001).
Artiste reconnu Olivier collabore avec plusieurs magazines de plongée et ses peintures, devenues des références, sont désormais
incontournables dans le milieu de la plongée.
Contact : olivier.brichet@laposte.net
Le Léopoldville, victime d'une torpille du sous-marin allemand U 486 en 1944, devant Cherbourg.
Le cargo Fetlar retravaillé.
Le premier dessin d'Olivier : le cargo Fetlar qui a
talonné sur une roche en 1919 devant Saint-Malo.
Le Donator (Prosper Schiaffino) a sauté sur une mine près de Porquerolles en 1945.
La Drôme a sauté sur une
mine en 1918 devant Marseille.
Le sous-marin Ariane coulé devant Saint-Mandrier.
Le Kleber a sauté sur une mine, mouillée par le sous-marin allemand UC 61, en 1917 au large du Conquet.
Le U 976 fut victime des obus explosif 57mm Molins
d'un "Tsetse" britannique, en 1944, au large de l'île d'Yeu.
Le U 767 a fini en 1944, au large de Guernesey, sous les
grenades des destroyers HMS Havelock, Inconstant et Fame.
Cette Forteresse volante B 17 a amerri en urgence devant Calvi, en 1944, après un violent accrochage avec l'ennemi.
Le victorieux Rubis a été sauvé des
chalumeaux et immergé au large de Cavalaire en 1958.
Le chalutier armé allemand Heinrich Hey a été torpillé
par des MTB canadiennes au large de Saint-Malo, en 1944.
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