Du 23 au 29 septembre 2013 s’est déroulé le tournage, en baie de Seine, de la partie subaquatique des « Fantômes de la Manche », un documentaire de 52 minutes
associant des épaves de sous-marins allemands et une aventure humaine basée sur la plongée. Une opération qui faisait suite au périple en Allemagne
organisé en septembre 2012.
L'équipe (de gauche à droite) :
Bruno Delande - Richard Farizon - Alban Vian - Emmanuel Lecomte - Alexandre Frugier
Jean-Louis Maurette et Stéphane L'Hôte.
Réalisé par la société rouennaise Convergence images, l'équipe de tournage surface était composée
d'Alban Vian, producteur et réalisateur, Stéphane L’Hôte (site Internet), opérateur de prises de vue et Bruno
Delande, opérateur de son, tous trois également reporters d’images. Les prises de vue sous-marines étaient à la charge de Jacques Le Lay (Haliotis explo vidéo)
et de la Canadienne Nathalie Lasselin (Pixnat Underwater Films). Deux clubs de plongée normands affiliés
à la F.F.E.S.S.M. étaient de la partie et assuraient le transport sur sites des différents intervenants ainsi que la gestion des plongées et la logistique : Caen Plongée avec
son président Richard Farizon (également président du comité départemental F.F.E.S.S.M. du Calvados qui était aussi impliqué dans l'action), accompagné d'Alexandre Frugier, chargé de
la sécurité, et le Club Subaquatique de Caen avec Claude Renaud, son président. La fourniture des gaz et du matériel technique revenait au club
Tek Plongée Odyssée avec la présence d'Emmanuel Lecomte de l'équipe de plongeurs en recycleur et l'aide
de Dominique Françoise. La partie historique de ce documentaire est abordée par l'Expédition Scyllias en la présence de Jean-louis Maurette, plongeur, ainsi que par Marc et
Luc Braeuer, conservateurs du musée du Mémorial de Quinéville.
Une réunion de protagonistes issus de différents horizons, passionnés de plongée sous-marine, de patrimoine immergé et d'histoire contemporaine, qui a permis aux vidéastes de mener à
bien leur tâche malgré une météo changeante et un milieu devenu particulièrement difficile à la fin du tournage avec une mer force 5.
A gauche : les reliques de l'affut double de canons antiaériens C/38 de 2 cm gisent, à présent, sur le sable.
Au centre Jean-Louis Maurette furète sur le haut du kiosque. Au premier plan, le puit du périscope de veille (malheureusement arraché).
A droite : (g à d) Luc Braeuer - Bruno Delande - Alban Vian - Marc Braeuer - Jean-Louis Maurette.
Deux épaves d’U-Boote avaient été retenues pour le scénario, l'une située à une quinzaine de milles de Barfleur, base de l'équipe, l'autre à une trentaine de milles, toutes
deux reposant par -50 m. Il s'agissait donc de plongées délicates car loin des côtes, relativement profondes et dans des zones sujettes à de forts courants avec la présence de bateaux
de pêche ou de commerce. Il fallait une parfaite connaissance des conditions de plongée en Manche ainsi qu'une organisation sans faille. Les plongeurs normands se sont chargés avec
brio de chacune des phases logistiques de cette partie du tournage, préparant les mouillages, apportant leur appui comme éclairagistes ou cameramen. Les plongeurs vidéastes
ou acteurs ont pu ainsi œuvrer l'esprit libéré de toute contrainte avec un maximum de sécurité. Ce rassemblement de diverses compétences a mis en avant le dynamisme des deux clubs
caennais où l'esprit d'aventure et la soif de découverte sont bien présents, le tout dans le respect des règles de sécurité, avec une efficacité remarquable et une bonne humeur
omniprésente.
La sortie du documentaire « Les Fantômes de la Manche » est prévue pour le printemps 2014 avec les premières diffusions sur France 3 Ouest.
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